Comment favoriser la transition énergétique avec le gaz vert?

Généralement, lorsqu’on évoque les énergies renouvelables, on pense immédiatement à l’énergie solaire ou éolienne. Pourtant, il existe une autre source d’énergie verte qui gagne en popularité : le gaz vert. Mais est-ce vraiment une solution écologique ? Nous avons mené notre enquête sur cette alternative énergétique prometteuse.

Qu’est-ce-que le gaz naturel ?

Le gaz naturel, également connu sous le nom de gaz vert, est une énergie fossile présente naturellement dans certaines roches poreuses. Principalement composé de méthane, il est extrait de gisements avant d’être exploité. Utilisé pour le chauffage, la cuisson et l’eau chaude, le gaz naturel est l’une des principales sources d’énergie utilisées dans le monde.

En termes de pollution, le gaz naturel émet 25% de CO2 en moins que le fioul domestique d’après un rapport Citepa, mais reste plus polluant que le bois. Par rapport au chauffage électrique, le gaz a une empreinte carbone plus lourde. Cependant, il est souhaitable de noter que l’extraction et le transport du gaz naturel présentent peu de risques pour l’environnement, bien que des fuites puissent contribuer au réchauffement climatique en raison de l’émission de méthane.

En revanche, l’exploitation du gaz de schiste a un impact environnemental beaucoup plus élevé en raison de la fracturation du sol et de la consommation d’eau. De plus, les installations d’extraction et de traitement du gaz naturel peuvent être considérées comme une défiguration du paysage.

Le gaz naturel, également connu sous le nom de gaz vert, est une énergie fossile présente naturellement dans certaines roches poreuses. Principalement composé de méthane, il est extrait de gisements avant d’être exploité. Utilisé pour le chauffage, la cuisson et l’eau chaude, le gaz naturel est l’une des principales sources d’énergie utilisées dans le monde.

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En termes de pollution, le gaz naturel émet 22% de CO2 en moins que le fioul domestique, mais reste plus polluant que le bois. Par rapport au chauffage électrique, le gaz a une empreinte carbone plus lourde. Cependant, il est souhaitable de noter que l’extraction et le transport du gaz naturel présentent peu de risques pour l’environnement, bien que des fuites puissent contribuer au réchauffement climatique en raison de l’émission de méthane.

En revanche, l’exploitation du gaz de schiste a un impact environnemental beaucoup plus élevé en raison de la fracturation du sol et de la consommation d’eau. De plus, les installations d’extraction et de traitement du gaz naturel peuvent être considérées comme une défiguration du paysage.

Le gaz vert comme alternative écologique

Le gaz vert est une alternative écologique au gaz naturel, car il est obtenu à partir de ressources renouvelables. Contrairement au gaz naturel, qui provient d’énergies fossiles, le gaz vert est produit par fermentation de matières organiques grâce à la méthanisation.

Il est principalement composé de méthane (entre 50 et 70%) et de dioxyde de carbone (entre 20 et 50%), avec des traces d’ammoniac, de sulfure d’hydrogène et de diazote.

Contrairement au gaz naturel qui exploite des réserves mondiales, le gaz vert n’utilise aucune réserve naturelle, mais valorise des matières animales ou végétales. Les matières organiques utilisées pour la méthanisation comprennent les déchets ménagers, les déchets agricoles, les déchets de l’industrie agro-alimentaire, etc.

Le rôle du gaz vert dans la transition énergétique

Le gaz vert est un sujet d’actualité qui suscite de nombreuses interrogations quant à son impact écologique. Selon l’Agence Internationale de l’Énergie, le gaz vert est produit à partir de sources renouvelables telles que les déchets organiques, les cultures énergétiques ou la biomasse. Cette production permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de contribuer à la transition énergétique.

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De plus, le gaz vert peut être injecté dans le réseau de gaz naturel existant, ce qui facilite son utilisation et sa distribution. Cependant, soulignons que le gaz vert ne constitue pas une solution à lui seul pour lutter contre le changement climatique. Il doit être utilisé en complément d’autres sources d’énergie renouvelable et d’efficacité énergétique pour réduire notre empreinte carbone de manière significative.

Tout bien considéré, il est largement reconnu comme une option plus écologique que les combustibles fossiles traditionnels, contribuant ainsi à la transition énergétique vers un avenir plus durable.

Production et utilisation du biogaz

La production de biogaz, une autre appellation du gaz vert, est un processus qui implique la décomposition de matières organiques en l’absence d’oxygène. Ce processus, appelé anaérobie, produit un mélange de gaz, principalement du méthane et du dioxyde de carbone, qui peut être utilisé comme source d’énergie renouvelable.

Le biogaz peut être produit à partir de diverses sources de déchets organiques, y compris les déchets ménagers, les déchets agricoles, les déchets industriels et les eaux usées. Il peut être produit à petite échelle, par exemple dans une ferme, ou à grande échelle, dans une usine de traitement des déchets.

Une fois produit, le biogaz peut être utilisé de différentes manières. Il peut être utilisé pour produire de l’électricité et de la chaleur, pour alimenter des véhicules ou pour être injecté dans le réseau de gaz naturel après épuration. De plus, le processus de production de biogaz produit également un résidu solide appelé digestat, qui peut être utilisé comme engrais.

En France Ekwateur un fournisseur d’énergies renouvelables propose ce type de gaz et également de l’électricité verte.

Avantages et défis du gaz vert

Le principal avantage du gaz vert ou biogaz est qu’il est une source d’énergie renouvelable. Contrairement aux combustibles fossiles, qui sont limités et contribuent au changement climatique, le biogaz est produit à partir de déchets organiques qui sont constamment renouvelés.

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De plus, le biogaz contribue à la gestion des déchets en transformant les déchets organiques en une ressource précieuse. Cela peut aider à réduire la quantité de déchets qui finissent dans les décharges, ce qui peut contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Cependant, la production de biogaz présente également des défis. Le processus de production nécessite des installations spécifiques et peut être coûteux. De plus, la qualité du biogaz produit tient compte de la source de déchets organiques utilisée, ce qui peut affecter son utilisation.

Le biogaz, une solution pour remplacer les énergies fossiles ?

L’exemple Greenpeace Energy en Allemagne

En tant que consommateur attentif à l’impact environnemental de mes choix, j’ai été particulièrement intéressé par l’initiative de Greenpeace Energy en Allemagne. Cette filiale de Greenpeace a fait le choix de proposer un approvisionnement en gaz provenant exclusivement de sources 100% renouvelables.

Leur engagement financier est significatif, avec un investissement de plus de 140 millions d’euros dans le développement des énergies renouvelables. Ils ont également mis en place des directives strictes pour leur mix énergétique, allant même au-delà de ce que la loi impose.

Leur électricité verte est ainsi plus propre que ce que la réglementation autorise. Avec plus de 26 000 membres et 170 000 clients, ils injectent leur gaz vert dans le réseau de gaz naturel existant. Ils proposent également du biogaz écologiquement sain, issu de sources végétales. Leur gaz éolien contient au moins 10% de biogaz.

En favorisant la transition énergétique grâce à un approvisionnement en gaz écologique pour le chauffage et l’eau chaude, Greenpeace Energy démontre qu’il est possible de concilier consommation d’énergie et respect de l’environnement.

Ghislain toufizou
A propos de l'Auteur
Ghislain toufizou
Ghislain Toufizou, étudiant en Master Environnement à l'Université de Cergy et titulaire d’une Licence en Sciences de la Terre. Fort de sa participation à des projets de recherche sur le développement durable, il contribue avec passion et savoir-faire en tant que rédacteur sur le site Master-environnement. Sa plume aiguisée et son regard moderne sur les enjeux écologiques font de lui un acteur engagé et éclairé dans son domaine.

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