Le métier de Géomaticien : Salaire, études et formation

Selon l’Association Française pour l’Information Géographique, le secteur de la géomatique a connu une croissance de 12% en 2020, malgré le contexte économique difficile. Ce domaine, qui allie la géographie à l’informatique, attire de plus en plus de jeunes diplômés, séduits par des perspectives d’emploi prometteuses et un salaire moyen de départ avoisinant les 35 000 euros annuels. Mais quel parcours faut-il emprunter pour devenir géomaticien ? Quelles sont les formations disponibles et quels sont les débouchés réels dans ce secteur en plein essor ? Nous avons mené notre enquête sur le métier de géomaticien : salaire, études, formation, on vous dit tout.

Quel est le salaire d’un Géomaticien ?

Le métier de géomaticien de nombreuses opportunités.

Le salaire moyen d’un géomaticien est de 52 500 € brut par an. ce chiffre dépent de l’expérience. En fin de carrière, un géomaticien peut espérer toucher jusqu’à 4000€ par mois.

Pour exercer ce métier, il est nécessaire d’avoir un niveau d’étude allant du Bac+2 au Master.

Le géomaticien est un expert de l’analyse des cartes et intervient dans des domaines variés tels que l’environnement, l’architecture, l’agriculture et l’industrie. Son rôle principal est d’agir en tant que conseiller, en prélevant des échantillons et des mesures sur le terrain, puis en renseignant les données collectées dans des logiciels spécialisés.

Quelles sont les compétences requises

Le géomaticien, expert des outils SIG, est un véritable as de l’analyse spatiale. Il intervient dans une masse de secteurs d’activité, tels que l’urbanisme, les assurances, l’agriculture, l’énergie ou encore les transports. Son rôle consiste à exploiter la dimension géographique des informations et des données pour résoudre diverses problématiques.

Les compétences clés pour réussir en tant que géomaticien sont

• la maîtrise des SIG,
• de la cartographie,
• de la géomatique,
• des bases de données,
• de la géographie,
• l’analyse statistique,
• les outils SIG,
• les techniques d’acquisition et de numérisation.

Il peut ainsi étudier l’évolution d’une population, identifier des zones à risques, implanter des zones commerciales ou gérer les réseaux d’eau potable.

Les missions du géomaticien

Ce métier demande une grande responsabilité et une expertise pointue. Le géomaticien est chargé d’élaborer des cartes indispensables à la prise de décision des autorités compétentes pour l’aménagement du territoire. Autrement dit, il est le maître des données et de l’aspect géographique, ce qui lui permet de créer des cartes innovantes à la demande.

Les missions du géomaticien sont variées : établir des bases de données de cartes, d’images satellites, de statistiques, cartographier des activités humaines ou des risques naturels, élaborer des cartes thématiques et des études spatiales, réaliser des simulations de risques naturels ou d’aménagement urbain, mener des études de géomarketing…

Bref, il ne chôme pas ! Mais pour devenir géomaticien, il ne suffit pas d’avoir un bon sens de l’orientation. Non, il faut être polyvalent, avoir de bonnes aptitudes en analyse spatiale et statistique, être expert en bases de données géographiques et avoir des connaissances approfondies dans différents domaines.

Formation et parcours académique pour devenir géomaticien

Pour exercer ce métier, il faut un niveau bac + 2 / bac + 3 permettant d’accéder aux postes de chargé d’études ou de gestionnaire de données, tandis qu’un niveau bac + 5 ouvre les portes des fonctions de chef de projet ou de responsable de service.

La formation pour devenir géomaticien nécessite un parcours académique spécifique. En général, il faut obtenir un diplôme de niveau Bac+2 à Bac+5 dans des domaines tels que la géographie, l’informatique, les sciences de la terre ou l’ingénierie. Les établissements proposant ces formations sont variés, allant des universités aux écoles d’ingénieurs. Il est également possible de se spécialiser en géomatique à travers un Master ou un Doctorat.

Les étudiants en géomatique apprendront à maîtriser les outils et les techniques nécessaires pour collecter, analyser et interpréter les données géographiques. Ils acquerront également des compétences en gestion de projet, en communication et en travail d’équipe, qui sont essentielles pour réussir dans ce domaine. Notons que le parcours académique peut varier en fonction des aspirations professionnelles de chacun. Par exemple, ceux qui souhaitent travailler dans la recherche ou l’enseignement devront probablement poursuivre leurs études jusqu’au doctorat.

En plus de la formation académique, il est souvent recommandé aux futurs géomaticiens de faire des stages ou des travaux pratiques sur le terrain. Cela leur permettra de mettre en pratique les connaissances acquises en classe et de se familiariser avec les défis et les réalités du métier. ces expériences peuvent être un atout lors de la recherche d’un emploi après l’obtention du diplôme.

Choisis ta formation : géomètre topographe

Thomas (Orléans) : « Je sors de BTS et apparemment on peut tenter le DPLG au bout de 6 ans de pratique + 3 ans de stage »

En tant que géomaticien, je peux témoigner de mon expérience dans le domaine. Après avoir obtenu mon BTS, j’ai commencé à travailler dans le secteur. J’ai rapidement constaté que l’information disponible sur le site des géomètres experts était limitée. Je n’ai pas trouvé d’information précise concernant les perspectives de carrière ou les salaires potentiels.

Après deux ans de pratique, j’ai commencé à envisager la possibilité de passer le DPLG. Selon ce que j’ai entendu, on peut tenter le DPLG après 6 ans de pratique et 3 ans de stage. Cela représente un engagement de temps considérable, mais je crois que cela peut être bénéfique pour ma carrière à long terme.

En définitive, je pense qu’il faut se renseigner et de se préparer soigneusement avant de s’engager dans la voie du géomaticien. Il y a certainement des défis à relever, mais avec de la détermination et de la patience, il est possible de réussir.