Les questions financières sont souvent source de tensions lors des négociations climatiques. C’est pourquoi, le sommet hybride organisé à Paris les 22 et 23 juin par Emmanuel Macron et la Première ministre de la Barbade, Mia Mottley, est crucial pour aborder les problèmes financiers liés au climat. Dans cet article, nous allons voir pourquoi il est indispensable de traiter cette question, et quelles sont les solutions envisagées.
Sommaire
Les institutions financières internationales ne sont pas à la hauteur de l’enjeu climatique
Les institutions financières mondiales, telles que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI), ont été créées en 1944 et ne sont pas adaptées pour accompagner les pays dans leur transition vers une économie décarbonée. Elles ne sont pas non plus en mesure d’aider les pays vulnérables à se relever des catastrophes climatiques qui les touchent déjà.
Face à ces nouveaux défis, un rapport d’experts estime que les montants investis par ces institutions financières doivent être multipliés par trois en cinq ans.
Le changement climatique a de lourdes conséquences sur les économies
Les besoins pour traiter les conséquences économiques du changement climatique dans l’ensemble des pays en développement pourraient atteindre jusqu’à 1 700 milliards de dollars d’ici 2050.
Il est donc capital de mettre de l’argent frais sur la table pour répondre à ces besoins. Des solutions telles qu’une taxe mondiale sur les transactions financières ou une taxe sur les énergies fossiles sont envisagées pour récolter les fonds nécessaires. Il faut que les pays développés remplissent leurs obligations existantes, telle que le versement de 100 milliards de dollars par an aux pays les plus en difficulté, pris en 2009 lors de la COP15 à Copenhague.
Il est temps de faire face aux questions financières liées au climat
Comme nous l’avons vu, les questions financières sont au cœur des enjeux climatiques. Il faut absolument réformer l’architecture financière mondiale pour l’adapter aux nouveaux défis du changement climatique. Il est également crucial que les pays développés remplissent leurs obligations financières envers les pays les plus vulnérables.
Des solutions telles qu’une taxe mondiale sur les transactions financières ou une taxe sur les énergies fossiles sont envisagées pour récolter les fonds nécessaires. Enfin, la lutte contre l’évasion fiscale est également un levier important pour aider les pays en développement à financer leur transition vers une économie décarbonée.
