L’Ostreopsis, l’algue toxique en expansion sur les côtes basques

Les côtes basques sont actuellement envahies par une microalgue toxique nommée Ostreopsis. Cette algue tropicale peut causer des maux de tête, des irritations cutanées, des fièvres et des troubles gastriques. Il est donc urgent de prendre des mesures pour limiter sa propagation et se protéger contre ses effets. Dans cet article, nous allons vous expliquer d’où vient cette algue, quels sont les dangers pour la santé humaine et comment limiter sa prolifération.

D’où vient l’algue Ostreopsis ?

L’algue Ostreopsis est apparue en Méditerranée il y a vingt ans et s’est propagée sur la façade atlantique française depuis 2018. Elle se développe dans une eau entre 16 et 30 degrés, au fond de l’eau, sur des rochers ou sur des macroalgues. Elle peut ensuite se décoller de ces rochers et flotter sous forme de petits agrégats marrons en surface. Les températures élevées du printemps sont une des raisons qui expliquent sa prolifération.

Quels sont les dangers pour la santé humaine ?

L’algue Ostreopsis produit des toxines qui peuvent causer des intoxications rapidement. Il y a trois voies d’exposition : l’inhalation d’embruns, le contact cutané et l’ingestion de produits de la mer prélevés dans une zone proche de la prolifération.

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Les symptômes peuvent être légers, comme des symptômes grippaux ou de l’urticaire, mais ils disparaissent généralement après 24 à 48 heures. Le seul signe distinctif de cette microalgue est la sensation d’un goût métallique dans la bouche, sans forcément avoir ingéré de l’eau. En 2021, l’Anses a recensé 800 cas d’intoxication sur la côte basque, mais aucun cas mortel n’a été recensé et les personnes contaminées n’ont pas présenté de séquelles.

Comment limiter la prolifération de l’algue Ostreopsis ?

Il est recommandé de mettre en place des mesures pour limiter la prolifération de l’algue Ostreopsis. Ces mesures vont de la simple information au public à l’adaptation des postes de travail pour les professionnels ou à la limitation des activités nautiques pour les personnes qui présentent déjà des troubles respiratoires.

L’Anses recommande trois seuils d’alerte, avec des prélèvements réguliers pour surveiller la contamination. En cas de plus d’une dizaine de contaminations sur un même site en 48 heures, le seuil d’alerte le plus haut exige la fermeture temporaire des plages. Cette mesure avait déjà été mise en place en août 2021 à Biarritz, Saint-Jean-de-Luz et Bidart, notamment.

Karine Vardy
A propos de l'Auteur
Karine Vardy
Je m'appele Karine Vardy et je suis titulaire d'un Master en environnement. J'ai créé ce site pour aider toutes les personnes intéressées par l'écologie a trouver leur voie professionnelle.

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