Le métier de naturaliste connaît une croissance significative en termes de popularité et de débouchés. Ce regain d’intérêt pour la profession est en grande partie dû à une prise de conscience collective de l’importance de la préservation de notre environnement.
Mais qu’en est-il réellement du salaire de ces experts de la nature ? Quel parcours d’études faut-il emprunter pour embrasser cette carrière ? Et surtout, quelles sont les perspectives d’emploi dans ce domaine ? Retour sur un métier passionnant, au cœur des enjeux environnementaux actuels.
Sommaire
Le parcours pour devenir un expert naturaliste
Le métier d’expert naturaliste nécessite une formation spécifique et beaucoup de compétences. Pour devenir expert naturaliste, on peut suivre un Bachelor en gestion et valorisation naturaliste au niveau Bac+3, suivi d’un master en écologie, sciences de la vie ou sciences de la Terre.
- Les compétences requises incluent
- des connaissances en biologie et botanique,
- de la patience,
- de la minutie,
- un sens de l’observation et de l’analyse,
- une bonne condition physique,
- de l’endurance,
- de l’autonomie,
- des capacités de communication et de pédagogie.
Les avantages et inconvénients du métier
Le métier de naturaliste offre des missions variées sur le terrain et un travail passionnant pour les amoureux de la nature. Il comporte également des inconvénients tels que les déplacements fréquents et une insertion difficile en raison d’un parcours de formation long pour des places rares.
Le salaire d’un jeune naturaliste en début de carrière est généralement compris entre 1800€ et 2000€ mensuels.
Le salaire d’un expert naturaliste
Le salaire d’un expert naturaliste dépent de son expérience et de son employeur. En moyenne, un naturaliste perçoit un salaire brut annuel de 50 000 €. Pour illustrer ces données, voici un tableau récapitulatif :
💰 Statut | Salaire |
---|---|
Jeune naturaliste en début de carrière | Entre 1800€ et 2000€ mensuels |
Naturaliste expérimenté | Environ 50 000€ annuels |
Le salon virtuel Studyrama des Formations et Métiers de l’Économie Verte est une opportunité pour les étudiants de découvrir les métiers liés à l’environnement et d’échanger avec des professionnels du secteur.
Opportunités de carrière et employeurs potentiels
Une fois leur formation achevée, les experts naturalistes qualifiés peuvent envisager une quantité de carrières. Ils peuvent travailler pour des organismes de recherche, des universités, des musées d’histoire naturelle, des réserves naturelles, des parcs nationaux ou des organismes de conservation. Les postes peuvent varier de la recherche sur le terrain à l’enseignement, en passant par la gestion de projets de conservation.
Certains experts naturalistes peuvent choisir de travailler en tant que consultants indépendants, offrant leurs services à divers clients, y compris des entreprises privées, des organismes gouvernementaux ou des organisations non gouvernementales. Ces rôles peuvent impliquer des tâches telles que la réalisation d’études d’impact environnemental, la planification de la conservation ou la sensibilisation du public à l’importance de la biodiversité.
Il est à noter que le secteur de l’environnement est en constante évolution, offrant de nouvelles opportunités pour les professionnels formés en sciences naturelles. Par exemple, avec l’augmentation de la sensibilisation à la crise climatique, les compétences des naturalistes sont de plus en plus recherchées pour aider à comprendre et à atténuer les impacts du changement climatique sur la biodiversité.
Florian (Clermont-Ferrand) : « Les perspectives d’emploi dans ce domaine dépendent des financements publics et privés »
Je m’appelle Florian et je suis naturaliste à Clermont-Ferrand. Mon parcours pour en arriver là a été long et parfois semé d’embûches. La sauvegarde des espèces animales menacées et la biodiversité ont toujours été au cœur de mes préoccupations. J’ai donc choisi d’orienter mes études dans ce sens, sans vraiment savoir combien d’années cela allait me prendre.
Je me suis rapidement rendu compte de l’importance de bien se renseigner sur les débouchés de ce domaine spécifique. Après plusieurs années d’études, j’ai pu constater que le terme “naturaliste” n’est pas un métier en soi. C’est pourquoi j’ai décidé de me spécialiser et de devenir ingénieur écologue, un métier qui correspondait davantage à mes aspirations.
Pour cela, j’ai consulté les informations des réseaux TEE pour en savoir plus sur les métiers liés à l’environnement et les opportunités professionnelles. Cela m’a permis de mieux comprendre le marché du travail et de me préparer aux défis à venir. Car, comme le souligne un intervenant, les perspectives d’emploi dans ce domaine dépendent en grande partie des financements publics et privés. Les réductions budgétaires peuvent donc fortement impacter les opportunités d’emploi.